L’empereur est une femme : Irène de Byzance

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Irène est la seule femme à avoir exercé le pouvoir impérial en son nom. D’après la légende, elle aurait utilisé le mot empereur et non impératrice pour se désigner afin de montrer qu’elle dirigeait effectivement l’Empire. L’histoire garde d’elle l’image d’une femme de pouvoir : dès la régence, elle a voulu être autre chose qu’une figure symbolique ; elle écarte tous ceux qui pourraient la menacer ; elle contraint son fils à l’associer à son règne avant de le faire aveugler. C’est aussi une femme qui suscite l’admiration pour avoir mis fin à l’iconoclasme, au point qu’elle soit parfois considérée comme sainte. Qui se cache donc sous ce personnage complexe qui tient les rênes de l’Empire à une période troublée ?


Votre conférencier :

Renaud Rochette, agrégé d’histoire et docteur en histoire, est responsable formation-recherche à l’Institut d’étude des religions et de la laïcité (École pratique des hautes études). Après une thèse sur le pouvoir impérial à Byzance à l’époque des Paléologues, ses recherches portent sur le christianisme, en particulier sur le monde orthodoxe. Il s’intéresse aussi aux éléments religieux dans les fictions spéculatives.


Les dates à retenir :

750/56 : naissance à Athènes.

769 : Irène épouse le futur Léon IV.

771 : naissance du futur Constantin VI, seul enfant du couple impérial.

775-780 : règne de Léon IV.

780-797 : règne de Constantin VI.

780-790 : régence d’Irène.

787 : second concile de Nicée.

797-802 : règne d’Irène.

800 : couronnement impérial de Charlemagne.

803 : mort en exil à Lesbos.


À lire pour aller plus loin :

Dominique Barbe, Irène de Byzance, la femme empereur 752-803, Paris, Perrin, 2006.