Erik Satie, mode d’emploi : une musique entre humour, dépouillement et révolution

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On connaît tous quelques notes d’Erik Satie, souvent jouées par des amateurs qui ne se disent même pas pianistes. Sa musique, à la fois simple et mystérieuse, touche un large public. Pourtant, rien ne destinait ce personnage marginal à devenir compositeur. Élève dissipé du Conservatoire, il se forge en autodidacte une voie singulière, libre des règles académiques.

À Montmartre, il croise les grands noms de la bohème artistique : il écrit pour les spectacles de Cocteau, fréquente Apollinaire, Valéry, et s'entoure de peintres comme Picasso, Braque, Derain, ou encore Dufy. Il participe à l’avant-garde, notamment avec les Ballets russes et Parade, une œuvre conçue avec Cocteau, Picasso et Massine, sur une musique de Satie.

Derrière ses titres décalés (Embryons desséchés, Véritables préludes flasques), sa musique cache une rigueur extrême et un regard critique sur la société. Erik Satie, mode d’emploi : une œuvre entre humour, dépouillement et révolution.



Votre conférencière :

Sophie Gaillot Miczka, diplômée de musicologie de Sorbonne Université, intervient à l’Opéra de Lyon, l’Auditorium Maurice Ravel de Lyon, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, L’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre National de Lille, La Folle Journée de Nantes, et l’émission Secrets d’Histoire de Stéphane Bern. Proche du monde de l’entreprise, lors de séminaires, formations et pour les CSE, Sophie utilise la musique comme outil de management, d’innovation et pour la QVT (Vinci Construction ; Dassault Aviation ; Banque de France ; EDF ; Groupe APM).