Albert Anker et l’enfance, à l'occasion de l'exposition à la Fondation Pierre Giannada

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Albert Anker est un peintre suisse, qui sur les quelque 800 œuvres réalisées de 1848 à 1902 plus de 500 représentent des enfants. Il se révèle un des premiers peintres à avoir pris conscience du comportement de l’enfant sur le plan psychologique et à le restituer dans ses tableaux. Il applique certainement la thèse du pasteur protestant Johann Caspar Lavater (1741-1801) selon laquelle « Le visage est la scène où l’âme s’expose – celui qui ne la saisit pas à ce moment précis, ne peut pas la peindre ». Anker excelle dans ce thème de l’enfance et qui le dévoile dans le monde de l’art comme un ambassadeur incontournable de portraits d’enfants.

Né à Anet en 1831, Anker suit des études de théologie, passionné de peinture, il ne devient pas pasteur, mais se rend à Paris pour suivre les cours de Charles Gleyre et ceux de l’Ecole impériale des Beaux-Arts.

Albert Anker et l’enfance, une exposition qui se décline avec des thèmes illustrés par des œuvres représentant l’image de l’enfant impliqué dans son temps, chez les grands-parents, dans la communauté ou s’épanouissant dans le jeu et dans l’apprentissage de l’étude. Avec un talent exceptionnel, Anker, interprète fidèle de la vie quotidienne, brosse cette société où se côtoient adultes et enfants dans une entente admirable. Cet artiste du Seeland, décédé à Anet en 1910, signe certainement les portraits de bambins les plus remarquables de l’art du XIXème siècle et s’affirme comme l’un des plus grands peintres d’enfants de l’art occidental.


Votre conférencière :

Antoinette de Wolff est guide-conférencière à la Fondation Pierre Gianadda depuis 1985 et a commenté à ce jour une centaine d’expositions. Elle participe également à la rédaction du cahier de l’exposition. Ayant aussi un grand intérêt pour l’archéologie, elle fait partie du Conseil de la Fondation Pro Octoduro et a été conseillère générale de 2000 à 2004. Pendant une trentaine d’années elle a organisé les conférences de l’Université populaire de Martigny.


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Antoinette de Wolff
02_Histoire de l’art