L'âge du Bronze de la Sardaigne : la civilisation nuragique

Image représentant la conférence  L'âge du Bronze de la Sardaigne : la civilisation nuragique

L'âge du Bronze de la Sardaigne constitue l'époque d'apparition et de développement de la société dite nuragique, l'une des plus brillantes - et méconnues - à l'échelle de la Méditerranée. S'inscrivant d'abord dans une tradition néolithique, les populations sardes du IIe millénaire vont faire preuve d'un fort dynamisme et d'une profonde originalité tout au long de la période. Le meilleur symbole en est leur monument emblématique, le nuraghe, centre économique, militaire, politique et symbolique des villages et des communautés qui l'ont édifié et vivent à ses pieds. Beaucoup d'autres monuments, profanes ou sacrés, complètent un large panel architectural qui ne trouve que peu d'équivalents à l'âge du Bronze. Les Nuragiques ont également développement un artisanat aussi varié que florissant qui, tout en témoignant d'échanges avec la plupart des régions méditerranéennes, conserve une valeur identitaire forte.

Image :CC BY-SA 3.0 File:Notte stellata sulla reggia di Barumini.jpg


Votre conférencier :

Après des études en France (Aix-en-Provence) et Italie (Università degli Studi di Sassari, Sardaigne), Kewin Peche-Quilichini soutient en 2011 sa thèse de doctorat en co-tutelle avec l’Università di Roma I « La Sapienza ». Ses recherches portent sur les sociétés insulaires de Méditerranée occidentale (Corse-Sardaigne-Baléares) à l’âge du Bronze et au premier âge du Fer. Il est responsable d’opérations de fouilles dans les sites suivants : Cuciurpula, Nuciaresa, Monti Barbatu, Cucuruzzu, Puzzonu.


Les dates à retenir :

2000 av. J.-C. : début de l'époque de Bonnanaro, ère pré-nuragique.

1700-1650 av. J.-C. : début de l'époque nuragique.

600 av. J.-C. : fin de l'époque nuragique.


A lire pour aller plus loin :

G. Lilliu, La civiltà dei sardi. Dal paleolitico all'età dei nuraghi, 2004 (rééd.) G. Lilliu, Sardegna nuragica, 2009 (rééd.) P. Melis, La civilisation nuragique, 2007.