Les bijoux Art nouveau en Europe et les femmes qui les ont portés
Au tournant du XXème siècle, la joaillerie renie les fastes des cinquante années précédentes pour un style floral. Garrard, Wolfers, Cartier, Lalique seront les chefs de file de cette période plus délicate, poétique, sans forcement privilégier l’extraordinaire des pierres, mais plutôt la délicatesse des matériaux comme les opales ou les tourmalines.
Le travail "à plique" permet une légèreté nouvelle, la patte de verre bon marché, elle même entre en lice.
Cette conférence vous propose de redécouvrir ces bijoux sublimes, sans faire abstraction des femmes célèbres qui les ont portés. Sarah Bernhardt par exemple, icône de mode, fera faire ses bijoux de scène part le joailler Lalique.
Image : Khalili Collections
Votre conférencière :
Dès son plus jeune âge Mathilde Hager s’est intéressée à l’histoire de Paris, mais aussi à la Mode, demandant à ses parents des livres en rapport, déterminant très tôt sa passion d’une vie. Un cursus à l’École des Arts et des Techniques du Spectacle, notamment en histoire du costume, ainsi que les cours de l’École du Louvre la passionnèrent. Elle eut la chance de travailler pour l'Opéra de Paris, d’être satellite du théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine entre autres. Après son diplôme de conférencière en 1985, elle s’enthousiasma à l'idée de fonder une Agence culturelle en Suisse. A cette heure, elle a conçu et guidé plus de 300 voyages. Chaque année elle présente les expositions de la Fondation Gianadda et dirigea le festival de Musique de Honfleur de 1992 à 1999. Elle vit à Paris et y présente les expositions temporaires, les musées, les promenades et les excursions. En 1982, elle écrit "16 promenades dans Paris vu par les peintres naïfs" publié aux Éditions Hervas, qui reçut le prix du meilleur guide de l’année.