Les femmes corses étaient-elles des Hommes préhistoriques comme les autres ?

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Rares sont les sources directes sur les femmes préhistoriques de Corse car seuls quelques vestiges humains conservés dans des tombes permettent de parler d’elles. Ces grands-mères anonymes fournissent quelques éléments quant à leur vie quotidienne, leurs joies et leurs malheurs. D’autres témoignages sont fournis par les représentations féminines et renseignent la symbolique féminine, voire un certain niveau de cosmologie, d’autant qu’en Corse les figurations sexuées sont aussi marquées par une exacerbation de la virilité. Enfin, on tentera d’aller chercher la femme et le féminin dans certains aspects nourris par les acquis produits par d’autres sciences sociales, comme l’ethnographie.

Image : evannovostro


Votre conférencier :

Après des études en France (Aix-en-Provence) et Italie (Università degli Studi di Sassari, Sardaigne), Kewin Peche-Quilichini soutient en 2011 sa thèse de doctorat en co-tutelle avec l’Università di Roma I « La Sapienza ». Ses recherches portent sur les sociétés insulaires de Méditerranée occidentale (Corse-Sardaigne-Baléares) à l’âge du Bronze et au premier âge du Fer. Il est responsable d’opérations de fouilles dans les sites suivants : Cuciurpula, Nuciaresa, Monti Barbatu, Cucuruzzu, Puzzonu.


À lire pour aller plus loin :

Claudine Cohen, Femmes de la Préhistoire, Belin, 2016.

Jean Guilaine, La mer partagée, Hachette, 1994.

François Lanfranchi et Michel-Claude Weiss (dir.), L’aventure humaine préhistorique en Corse, Albiana, 1997.


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Kewin Peche-Quilichini
01_Histoire