La guerre de juin 1967 entre Israël et les pays arabes : de l’échec militaire à la radicalisation politique

Image représentant la conférence  La guerre de juin 1967 entre Israël et les pays arabes : de l’échec militaire à la radicalisation politique

Plusieurs évolutions politiques régionales contribuent au déclenchement de la guerre des Six-jours de Juin 1967 durant laquelle Israël s’empare de larges territoires en occupant militairement la Cisjordanie, la bande de Gaza, Jérusalem-Est, le Sinaï et le Golan. C’est désormais l’ensemble du territoire palestinien qui se trouve sous contrôle israélien. Dans le contexte nouveau de la Guerre froide, la guerre confirme la centralité de la Question de Palestine, qui demeure au centre des rivalités politiques occidentales. Dans les États arabes comme chez les Palestiniens, la défaite entraine un processus généralisé de radicalisation politique.


Votre conférencier :

François Ceccaldi est chercheur associé à la Chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France. Docteur en études politiques de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), il a notamment travaillé sur les mutations de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) après la signature des accords d’Oslo en 1993.


À lire pour aller plus loin :

Henry Laurens, La Question de Palestine. Tome IV. Le rameau d’olivier et le fusil du combattant (1967-1982), Paris, Fayard, 2007

Yezid Sayigh, Armed Struggle and the Search for State, Clarendon Press, Oxford, 1997, « Part II – Years of Revolution, 1967-1972”, p. 143-153.

Alain Gresh, OLP. Histoire et stratégies. Vers l’État palestinien, Paris, Spag-Papyrus, « La première phase de l’occupation » p. 81-96.

Tom Segev, 1967. Six jours qui ont changé le monde, Paris, Denoël, 2005, « Trois jours avant la guerre : la décision », p. 361-377.