La peinture de paysage et le réalisme

Image représentant la conférence  La peinture de paysage et le réalisme

Storia Mundi vous propose de retrouver chaque mercredi, pendant six mois, nos meilleurs conférenciers pour parcourir en leur compagnie la longue histoire de la peinture en Europe.

Vingt-quatre rendez-vous consacrés, chacun, à une grande étape de l’histoire de la peinture, depuis l’apparition de l’art pariétal au paléolithique jusqu’à la naissance de l’abstraction au siècle dernier. Entre ces deux termes, seront abordés l’art de l’Antiquité gréco-romaine, les grandes heures des Renaissances - italienne, flamande, allemande - qui transformèrent l’art de peindre en Occident, le classicisme, le romantisme…

Jusque-là reléguée au rang inférieur dans la hiérarchie des genres, la peinture de paysage gagne enfin en reconnaissance. Ce tournant s’accompagne d’un goût croissant pour le plein-air, favorisé par les progrès techniques comme les tubes de peinture. Confrontés aux effets de la Révolution industrielle sur les paysages et les mentalités, les artistes affirment une volonté de témoigner du réel en mutation. Le réalisme naît ainsi d’un besoin d’authenticité, par opposition à l’idéalisme prôné par les académies. Peindre devient un acte d’observation et d'engagement, à l’image de Courbet. L’artiste acquiert une autonomie nouvelle, choisissant ses sujets dans la vie quotidienne ou les campagnes. Cette évolution annonce l’essor d’une peinture naturaliste, attentive aux phénomènes humains et naturels.


Votre conférencière :

Diplômée de l'École du Louvre en histoire de l'art et en muséologie, Géraldine Bretault est conférencière, traductrice et créatrice de contenus culturels. Elle est une collaboratrice régulière des revues Perspective de l’INHA, Beaux Arts Magazine et La Revue de l’art. Des séjours de longue durée à l'étranger (Milan et New York) lui ont permis de tisser des liens singuliers avec ces villes et leur culture. Elle a notamment travaillé au MAD Museum (Art et Design) et au New Museum de New York.