Dieux et déesses d'Égypte : Hathor, déesse de l’amour, déesse de la mort

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01_Histoire

Les divinités égyptiennes occupaient une place centrale dans la culture et la religion de l’Égypte pharaonique. Elles étaient perçues comme des forces divines régissant la nature, la vie quotidienne et l’ordre cosmique. Chaque dieu détenait des capacités spécifiques et était souvent associé à des animaux ou des symboles particuliers. Les Égyptiens croyaient que ces divinités étaient responsables de la création, de la protection et de la régénération du monde. De Rê à Seshat en passant par Amon ou encore Sobek, le panthéon pharaonique évolua constamment au fil des millénaires. Parmi eux, cinq figures se distinguent par leur ancienneté, leur puissance, et leur spécificité : les dieux Isis, déesse de la magie, Osiris, dieu de la vie après la mort, Seth belliqueux dieu protecteur, Hathor, déesse de la maternité et de la mort, et Aton, une transformation du culte du dieu soleil Rê spécifique au règne d’Akhenaton.

Fille de Rê au rôle ambiguë, l’antique déesse Hathor incarnait la joie, l’amour, la maternité, la musique et la danse dans l’Egypte pharaonique. Associée à la fertilité et à la protection des femmes, elle était souvent représentée sous la forme d'une femme coiffée d’une paire de cornes de vache et d’un disque solaire, ou parfois simplement comme une vache. Déesse de la vie, elle était aussi une divinité de la mort. En tant que « dame de l’Occident », Hathor accompagnait le défunt dans son périple de l’au-delà. Mais la déesse avait aussi une facette des plus cruelles. Dans le mythe de la Lointaine, Hathor se transforma en Sekhmet, la terrible déesse lionne qui se repaissait du sang humain.


Votre conférencier :

Docteur en égyptologie de l’université Paris-Sorbonne, Jean-Guillaume Olette-Pelletier est spécialiste des divinités égyptiennes des IIème et IIIème millénaires avant J.-C. et des cryptographies hiéroglyphiques. Épigraphiste de terrain dans le temple de Karnak puis dans les tombes royales de Tanis, il suis actuellement co-directeur de la mission épigraphique du Ouadi Hammamat. Auteur de nombreuses publications scientifiques, Jean-Guillaume Olette-Pelletier est également chargé d’enseignement en Histoire et en histoire de l’art de l’Egypte pharaonique à l’Institut Catholique de Paris.


vendredi 28 mars 2025 à 10:00

Jean-Guillaume Olette-Pelletier

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